1½é en L, pierre, grande véranda, ajout sud
Propriétaires anciens, récents et actuels –
En 1851, Henry Munro et son épouse achètent les lots 5 et 6, Concession II, Front Outaouais et vend la coupe du bois à la compagnie G.M.L. & C.L, Fellowes. En mars 1874, le lot 5 est divisé en deux propriétés de 100 acres chacune et Onésime Roy devint propriétaire de la partie ouest. En 1886, Onésime Roy, père, lègue la partie nord-ouest, 50 acres, à son fils Onésime, époux de Victoria Éthier. Onésime mourra jeune et Victoria épousera Joseph Lauzon en 1901. Suite au décès de Victoria en 1915, Joseph épousera Marie-Louise Roy, fille d’Onésime et Victoria et en 1926, un fils naîtra de cette union, à qui ils donneront le nom d’Henri. En 1951, Henri épousera Délisca Robinson et ils se construiront une nouvelle maison près de la maison paternelle, et l’endroit deviendra le 1401, rue Henri-Lauzon. Ils vendront le reste de leur terrain qui deviendra le site d’un projet immobilier.
Valeur conceptuelle ou physique (description de chaque structure, les matériaux, tout ce qui est hors de l’ordinaire ou rare, surtout en architecture)
Belle maison à deux étages en forme de L avec toit à pignons à deux versants qui s’imbriquent l’un dans l’autre à angle droit et une grande galerie sur la devanture. Elle est faite en blocs de béton confectionnés par le propriétaire, Joseph Lauzon, à l’aide d’un moule construit de façon artisanale, représentant différents motifs en relief et posés sur une structure de bois. Les toits de la maison ainsi que ceux de la galerie sont recouverts de bardeaux d’asphalte avec corniches en bois qui s’harmonisent bien avec les petits poteaux de la galerie peinturés blancs. Les fenêtres et les portes sont modernes mais ont conservé leurs linteaux en béton au haut et au bas des ouvertures. Les deux entrées sur la devanture ouvrent sur une grande cuisine du côté ouest, et sur un salon et une salle à manger du côté est. Un escalier central dans la section est, mène à l’étage où se trouvent quatre chambres à coucher.
En 1920, cette maison était très particulière puisqu’elle possédait un système de chauffage central qui fonctionnait à gravité provenant d’une fournaise au charbon installée au sous-sol et la cuisine était munie d’une pompe branchée sur un puits d’eau potable. Ces deux systèmes étaient très innovateurs pour l’époque et faisaient des envieux au sein de la communauté.
Une remise avec entrée au sous-sol, adjacente à la maison du côté sud, très pratique pour y emmagasiner les produits de la ferme fut remplacée par une remise plus moderne recouverte d’aluminium avec toit à pignons à deux versants coupés.
Jadis, cette ferme possédait une grange en bois, une étable et un poulailler. Lors d’un orage estival violent, la grange brûla et fut remplacée par une nouvelle grange et construite avec l’aide des voisins et bénévoles d’Orléans.
Édifices sur le site n’ayant peu de valeur patrimoniale
Aucun
Valeur historique ou associative (Résumé historique ou références donnant les détails)
Cette belle maison a abrité une famille reconnue pour son expertise en jardinage. Ils vendaient leurs produits au Marché By et leur étal était recherché pour ses produits frais et variés. À la ferme, on pouvait acheter des œufs et des volailles, et au temps des sucres, ils vendaient du sirop d’érable car ils possédaient une érablière établie près du ruisseau qui traversait leur terre.
Valeur contextuelle Ses environs – (description d’un paysage culturel, un point de repère (culturel ou naturel))
Propriété agricole fertile et prospère devenue urbaine.
Comité des sites patrimoniaux : Colette Côté, Guy Legault, Françoise Miller
Auteure : Colette Côté (2018)