1½é pierres orig., 3 ajouts, coté est balcon fer forgé
Propriétaires anciens, récents et actuels – Le 19 octobre 1918, Cyprien Lefebvre acheta cette propriété d’Élie Cousineau et son épouse. Lors du décès de Cyprien en 1950, c’est son fils Wilfrid qui en prit possession. Il vendit cette propriété de 8.3 acres, à Ernest LeBlanc et Fernande Guénette en 1955 mais les LeBlanc ont emménagé en 1956 seulement. Depuis, cette maison a été agrandie et fut habitée par leur fille aînée, Sylvia, jusqu’en 2015.
Valeur conceptuelle ou physique (description de chaque structure, les matériaux, tout ce qui est hors de l’ordinaire ou rare, surtout en architecture)
Originalement, cette maison était en bois équarri recouvert de planches. Elle fut recouverte de bardeaux et plus tard en papier brique rouge. La famille LeBlanc ayant ajouté trois allonges, la maison est maintenant recouverte d’aluminium blanc‑gris. Sur le terrain, à l’ouest de la maison s’y trouvait une grange en bois ainsi qu’un hangar près des nombreuses ruches d’abeilles. Au bas de la côte de la rue Saint-Jean, on remarque une vieille boîte en bois qui servait à mettre du sable pour aider les voitures à monter la pente marquée de la côte durant l’hiver.
Édifices sur le site n’ayant peu de valeur patrimoniale
La grange ordinaire en bois.
Valeur historique ou associative (Résumé historique ou références donnant les détails)
Cette propriété appartenait à Cyprien Lefebvre époux d’Alma Lécuyer, un apiculteur et pomiculteur renommé. Ils eurent sept enfants dont quatre filles et trois garçons. À son décès, c’est le fils aîné, Wilfrid qui continua l’exploitation de cette petite ferme pour quelque temps. En 1955 il vendit la propriété à Ernest LeBlanc originaire de la Gaspésie qui avait épousé Fernande Guénette de Hull. Les LeBlanc eurent six enfants : Gilbert, Laurent, Sylvia, Rachel, Rita et Jean-Pierre. Ernest est décédé le 12 mai 1963, à l’âge de 58 ans et son épouse Fernande vécu jusqu’en 2005 alors qu’elle avait 93 ans. Les LeBlanc ont agrandi la maison en y ajoutant une grande cuisine (salle familiale) et plus tard deux chambres, et une salle de bain. De plus ils ajoutèrent une maison d’été dans la cour arrière. Leur fille aînée, Sylvia, en fut la propriétaire j’usqu’en 2015.
Valeur contextuelle Ses environs – (description d’un paysage culturel, un point de repère (culturel ou naturel))
Lorsque la maison a été construite, la rue Notre-Dame n’existait pas. On avait accès à cette propriété par la rue Saint-Jean seulement. En 1946, lorsque le Police Village a voulu ouvrir la rue Notre-Dame, qui représentait la ligne entre la première et la deuxième concession, on s’était rendu compte que selon l’arpentage, il aurait fallu démolir le devant de la maison. Alors, c’est avec la permission du comté et après avoir informé la Commission des affaires municipales de l’Ontario (Ontario Municipal Board), qu’on a procédé à la déviation du tracé de cette rue.
Photo 1 – Cette photo démontre la rue Saint-Jean alors qu’elle était en gravier seulement et à cause de sa pente raide était souvent difficile à monter surtout en hiver.
Au haut de la côte on peut voir la maison originale de Cyprien Lefebvre époux d’Alma Lécuyer. On voit aussi la vieille grange en bois.
À gauche de la photo, on peut voir la maison d’Omer Lefebvre époux de Marie-Émilie Bazinet. Omer était le fils d’Oscar Lefebvre et de Léa Corbeil. Il y avait trois différentes familles de Lefebvre à Orléans.
Le sol de ces 8.3 acres se prêtait bien à un verger puisqu’il était bien égoutté et recevait la quantité de soleil requis. De plus les abeilles pouvaient butiner à leur guise puisque les terrains en haut de la côté Saint-Jean étaient des plus paisibles.
Photo 2 : Les nombreuses ruches et le verger
Photo 3 – Boîte en bois contenant du sable pour niveler les nids‑de‑poule et recouvrir la glace l’hiver
Photo 4 : Bidon pour le lait au pied de la côte
Photos 5 et 6 : Maison en 1956
Photo 7: Maison agrandie et rénovée – vue du côté sud de la maison
Photo 8: Du haut de la côte Saint-Jean on peut voir les maisons de Sylvio Corbeil et à la gauche, celle d’Albert Brisebois sur la rue Notre-Dame est.
Photos 9 et 10 : Vue du haut de la côte, rue Notre-Dame ouest
Cette photo est numérotée afin d’indiquer les informations suivantes :
Cette photo fut prise à mi‑chemin de la côte de la rue Saint-Jean en regardant vers l’ouest :
- La maison des Atkins
- Le toit de la maison de Thomas Côté
- Le deuxième étage de la maison de Thomas Côté
- La maison de Paul Pagé et de Célane Bazinet
- La maison de Rémi S. St‑Jean et Jeannette Houle
- Un grand terrain vacant qui appartenait à Roland Phillipe
- Passé ce terrain on voit le toit de la maison de Lionel Robert. Cette maison fut déménagée de Cyrville.
- À cette époque, la rue Notre-Dame n’était pas ouverte jusqu’au chemin Boyer. On voit une petite maison, était-ce celle des Poulin?
Comité des sites patrimoniaux : Colette Côté, Guy Legault, Françoise Miller
Auteure : Colette Côté- février 2017 (Renseignements et huit (8) photos obtenus de la famille LeBlanc (Sylvia) en 2015.)