Commerce-résidence (incl ferme orig. 200m sud), DÉM.
Propriétaires anciens, récents et actuels – Cette propriété de 200 acres avait appartenu à Jean-Baptiste Corbeil qui l’avait divisée en deux propriétés de 100 acres chacune et avait vendu une partie de 50 acres à Alfred Morin qui la légua à son fils Antoine Morin. Après avoir perdu son épouse dans un accident de voiture et élevé ses enfants, Antoine vendit sa terre à Arthur Parisien en 1941. Arthur était le fils de William Parisien et d’Exilda Duford d’Orléans. Il avait épousé Priscilla Bisson et était parti travailler quelques temps à Détroit (État américain du Michigan). Ses deux fils, Laurent et Richard, sont nés à Détroit.
En 1949, la « Hydro Electric Power Corporation of Ontario » obtint une servitude pour la construction d’une tour sur le terrain afin de compléter l’installation des lignes électriques pour desservir les fermes le long du chemin Innes.
En 1954, Arthur détacha trois lots sur la façade le long du chemin Innes permettant à ses deux fils de se construire ainsi qu’un lot pour lui-même.
En 1956, Arthur vendit sa propriété à Milford Scharf et Edward Smith, acheteurs pour la « Canada Cement Company » qui voulait déménager son entreprise et extraire le roc des terres situées au sud du chemin Innes pour fabriquer du ciment.
Valeur conceptuelle ou physique (description de chaque structure, les matériaux, tout ce qui est hors de l’ordinaire ou rare, surtout en architecture)
Maison d’un étage et demi avec toit à deux versants avec entrée principale sur le sens du pignon. Cette maison comprenait une deuxième partie plus petite à l’arrière, dont la charpente était similaire et de même style que la maison principale, c’est-à-dire de style néogrec, comprenant une galerie couverte et ornée de poteaux. Tous les murs extérieurs étaient recouverts de bardeaux. Adjacent à la maison se trouvaient un grand hangar à trois portes suspendues ainsi qu’une grange, un poulailler et une remise, le tout formant un angle droit dans la cour arrière.
Édifices sur le site n’ayant peu de valeur patrimoniale
Les trois maisons modernes, celles de ses deux fils et sa maison de retraite. Laurent, son fils aîné, développa sa propre compagnie de fabrication de produits variés en ciment.
Valeur historique ou associative (Résumé historique ou références donnant les détails)
Lors de son séjour à Détroit, Arthur avait travaillé comme soudeur, mais à son retour, il devint fermier et agriculteur, et il fut le premier éleveur de dindes à Orléans. Par son initiative, la tradition de la dinde à Noël fut instaurée à Orléans.
Durant la période 1949 à 1964, Arthur est élu conseiller et devint sous-préfet de la municipalité de Gloucester. C’est durant cette période que le Police Village d’Orléans sous la présidence de Lucien Gauthier, obtint les premières lumières électriques sur le boulevard Saint-Joseph, l’aide financière pour le développement des rue Notre-Dame, Rocque et Gabriel ainsi que les services d’égouts pluviaux sur la rue Saint-Pierre. Grâce à l’intercession d’Arthur auprès du Conseil, Orléans a bénéficié de plusieurs autres améliorations telles que la première caserne de pompiers, la première pompe à incendie, le recouvrement d’asphalte du boulevard Belcourt et du chemin Innes, le déblaiement des chemins l’hiver, la création d’un poste de police, d’une unité sanitaire, la création d’Hydro Gloucester et la construction d’un nouvel hôtel de ville.
Valeur contextuelle Ses environs – (description d’un paysage culturel, un point de repère (culturel ou naturel))
La propriété d’Arthur Parisien faisait partie des belles terres agricoles du chemin Innes et son sol cachait une source de roc solide à environ quatre pieds de profondeur. Arthur était fier de sa propriété et même s’il s’agissait d’un district rural, son paysage était celui d’une propriété urbaine avec ses jolis sapins et son aire de pique-nique devant la maison.
Aujourd’hui cette propriété a été engloutie par un supermarché « Food Basics », un cinéma Landmark ainsi qu’un gymnase « Movati Athletic – Orléans ».